Cet article explore le lien entre un superviseur de coordination de tâches opératives synthétisé selon la Théorie du Contrôle Supervisé (SCT) et son pendant sous forme de filtres logiques. La SCT, bien que rigoureuse, est difficilement intégrable dans les automates programmables industriels (API) en raison de contraintes de synchronisation et de complexité. Les filtres logiques, plus simples à implémenter, offrent une alternative intuitive mais moins formalisée. Ce travail propose une démarche permettant d'exprimer les filtres logiques comme des formes réduites ou spécialisées de superviseurs SCT, conciliant ainsi rigueur théorique et applicabilité industrielle. Une application illustrative appuie la validité de l'approche proposée.